Notre protocole sanitaire

Notre protocole d’élevage et de suivi de gestation

Critères de sélection :

🏅Les mères de nos chatons sont préalablement titrés en exposition, sélectionnées selon des critères de conformité à la race et de garantie de bonne santé génétique pour leur lignée. Il en est de même pour l’étalon de la maison ou ceux sélectionnés pour des saillies extérieures. 

⚠️Avant de décider une saillie, nos chattes doivent avoir passé un bilan de santé favorable afin de nous garantir, autant que possible, une gestation sereine et une mise-bas sans risques pour sa santé et celle de ses chatons. Elle doit être âgée au moins de 18 mois et être à jour de ses vaccinations, vermifugée et évidemment exempte de parasites externes. Le délai légal exigé par le Loof entre deux gestations est bien-sûr scrupuleusement respecté

🧪 Tous nos chats sont testés génétiquement : ADN - Filiation (vérification de parenté) - Santé (PKD N/N) - Phénotype ;test de recherche du gène "fold" par exemple (résultats : N/N ou Fd/N), mais aussi, selon leurs caractéristiques propres ou recherchées, les tests CP, PL, etc.

Suivi sanitaire : 

🧫 Nos chats sont et seront régulièrement testés par échocardiographie (pour vérifier des signes d'HCM) et par radiographie des vertèbres et des pattes (pour vérifier des signes d'ostéochondrodysplasie chez nos femelles fold), mais aussi par analyses sanguines 🔬et/ou analyses de selles 💩 pour détecter différentes maladies contagieuses d’origine bactérienne ou virale comme le 🦠de la FeLv (leucose féline), de la FIV (immunodéficience féline), le FCoV, un coronavirus félin qui peut infecter le chat en se présentant sous 2 formes : le FECV (dans sa forme entérique bénigne et pouvant fréquemment circuler dans des chatteries à grand effectif) ou, dans de très rares cas, pouvant se développer dans sa forme mutante 😈, le FIPV (particulièrement pathogène et à l’origine de la péritonite infectieuse féline : la PIF 😲). D’autres tests sont utiles pour déceler des parasitoses dues à des vers digestifs assez communs (nématodes, cestodes), mais aussi dues à des parasites microscopiques pathogènes responsables de la coccidiose, de la giardiose, de la cryptosporidiose, de la trichomonose, ou dues à des parasites externes comme les infestations par des puces… mais aussi par de minuscules acariens à l’origine de la gale des oreilles (acariose otodectique), de la cheyletiellose et tout autre petite "cochonnerie" finissant par le suffixe "ose", comme la trombiculose ou bien encore une dermatophytose, plus connue sous le nom de "teigne" qui est à l’origine une mycose particulièrement contagieuse et récalcitrante qui fait pleinement comprendre à l’éleveur, dont la chatterie serait soudainement contaminée, le sens de l’expression bien connue "essayer de s’en débarrasser comme d’une teigne" 🥴 ! Mieux vaut prévenir que guérir. Toutefois, aucun éleveur ne peut prétendre échapper un jour ou l’autre à ces problèmes… par conséquent, il nous faut rester modeste et particulièrement vigilant en appliquant des moyens de prévention efficaces. Cela peut même arriver aux meilleurs et aux plus expérimentés des éleveurs. Toutes ces infections - même si elles peuvent passer inaperçues - ne sont pas systématiquement bénignes chez les chats adultes et plus encore chez les chatons! Elles peuvent être également transmissibles à l’homme (et à l’origine de zoonoses) et l’éleveur doit rester prudent pour lui-même, sa famille et celles des futurs adoptants. Quant au particulier, une vermifugation régulière et adaptée au mode de vie de son chat est un minimum à prévoir, liée à des traitements préventifs contre d’autres parasites telles que les puces et les acariens, prescrits à l’occasion de la consultation annuelle de l’animal, par son vétérinaire traitant.      

💉 Nos chats adultes sont à jour de leurs vaccinations : les essentiels "core vaccines" (typhus et coryza), mais sont vaccinés aussi contre la leucose (FeLv) et contre la rage (vaccin obligatoire pour passer les frontières françaises et non superflu quand on vit à la campagne et que l’on a des chattes stérilisées qui ont gagné leur liberté de sortir pour chasser et qui ont parfois la fantaisie de ramener une "chauve-souris" (la rage chez ce chiroptère est toujours considérée comme endémique en France: qu’on se le dise!).

😪Par ailleurs, les contrôles routiers aux frontières étant peu fréquents (voire inexistants), des chats dit "de race" achetés via les réseaux sociaux (et à des coûts restant pourtant très élevés) peuvent être importés en France de façon illicite et adoptés par des particuliers, de bonne foi, mais qui ne connaissent pas toujours la législation française et n’ont aucun moyen de contrôler les conditions sanitaires de l’élevage (sélection exigeante des reproducteurs? espace d’hébergement suffisant? hygiène? soins?). Pendant ce temps, il y a des "petits éleveurs français passionnés" qui ne prétendent pas se lancer dans une activité lucrative (car cela nous paraît vraiment difficile) et qui sont disposés à vous conseiller : allez donc à leur rencontre! Faites-vous votre opinion et choisissez votre chaton et son éleveur avec discernement. Sachez aussi, que le "mignon petit chaton gratuit" retrouvé au fond du jardin, a probablement un taux de consanguinité que vous ne pouvez même pas imaginer (ni même vérifier)… puisqu’un mâle non castré qui cherche légitimement à saillir une jolie minette, s’il n’a pas d’autres choix dans un rayon d’un ou deux kilomètres, que de saillir sa mère ou sa petite sœur, il ne se gênera pas… d’autant plus que lui-même est peut-être déjà le fils de son grand frère! Une certaine consanguinité chez les chats de pure race est possible et sans dommage quand elle est étudiée et contrôlée par des personnes compétentes, que le lignage a un capital génétique sûr et intéressant, mais elle doit rester quoiqu’il en soit à un taux relativement bas. Nous avons des logiciels pour nous y aider à le calculer (parfois même des bases de données en ligne) et bien entendu le pedigree des reproducteurs qui sont des "arbres généalogiques" permettant de contrôler l’identité de leurs ascendants sur 4 générations au minimum. Pour autant je suis tout à fait sensible au trop grand nombre de chatons qui naissent souvent de ces unions improvisées et dans bien des cas restent de petits sauvageons qui finissent par atterrir dans des refuges en trop mauvaise santé faute de soins appropriés… et, là, pris en charge, identifiés et vaccinés, auront peut-être une chance d’être adoptés…  pour le meilleur j’espère ! mais parfois pour le pire... Il faut aussi se méfier du trop grand nombre d’annonces de chats dits "d’apparence", qui peuvent être des chatons dont l’union des géniteurs n’étaient pas souhaitable, non conforme ou ne pouvant prétendre à obtenir un pedigree… certains d’entre eux révèlent alors des tares et des maladies génétiques que des générations d’éleveurs et de chercheurs en génétique animale avaient pourtant réussis à écarter des lignées par une sélection rigoureuse et réfléchie.   

 
Composition de l’élevage :

❤️ Puisque j’ai un tout petit effectif, je peux me permettre de garder mes chattes "retraitées" une fois qu’elles sont stérilisées. Ce sont "mes chattes" avant tout, j’en prends soin, je les aime et je ne me vois pas m’en séparer. Par ailleurs, de par leur présence, elles ont "leur rôle à jouer" et leur utilité dans l’organisation de l’élevage et parfois même dans l’éducation des chatons. Les adultes veillent sur le petit troupeau… c’est donc en tout point (même du côté chat) un élevage familial : il y a "Grand’ma" & "Taty" pour les stérilisées… mais aussi "Big Brother" qui est un étalon né dans notre élevage, etc. 🌺. Je ne juge pas mal, pour autant, les éleveurs qui se séparent de leurs reproducteurs en les vendant une fois stérilisés. Garder un adulte devenu "non productif" dans un élevage a un coût annuel (alimentation, soins vétérinaires…) qui n’est pas une part négligeable dans notre budget, et par ailleurs, selon notre structure, nous sommes également contraints à déclarer un nombre de chats adultes limité. Aussi, je comprends très bien leur choix (qui est souvent difficile d’un point de vue affectif mais qui est en définitive plus "rationnel" 🤷 que le mien).     

Les soins apportés aux chatons et à leur mère :

🚸Ainsi, depuis la gestation de leur maman dont l’éleveur a pris le plus grand soin par : 

Une alimentation spécifique "gestation/lactation" haut de gamme proposée à la vente exclusivement aux éleveurs partenaires de la marque Royal Canin® garantissant un développement fœtal optimum.  

Sous le contrôle du vétérinaire sanitaire déclaré pour le suivi d’élevage : 

Un protocole de suivi de gestation attentif (1ère échographie de confirmation de gestation et de contrôle fœtal à 5 semaines + 2ème échographie et examen radiologique quelques jours avant la date de mise-bas présumée).
Un protocole antiparasitaire rigoureux afin d’éviter tout risque de transmission aux chatons, et, concernant les parasites digestifs : une vermifugation avant saillie, une deuxième une semaine avant la mise-bas (et selon les situations une troisième une semaine après la naissance des chatons). Ensuite, à partir de 500 grammes (soit vers l’âge de 7 ou 8 semaines dans le cas de mes petits gabarits), les chatons sont eux-mêmes vermifugés (en même temps que leur mère) une semaine avant la 1ère primo-vaccination (afin de la rendre plus efficace), puis une semaine avant la 2ème injection vaccinale vers l’âge de 11 semaines. Ils doivent l’être ensuite vers la 15ème semaine avant la 3ème injection à prévoir à 16 semaines.
Nous nous organisons pour que les chatons naissent toujours en ma présence (de jour comme de nuit) et la mère comme ses petits bénéficient de notre assistance permanente à💯% durant les premiers jours. Dès que les paupières s’ouvrent,  leurs petits yeux sont surveillés et nettoyés quotidiennement. Ils sont également pesés tous les jours jusqu’à 6/8  semaines et ensuite 1 à 2 fois par semaine. Nous contrôlons la courbe de poids de chaque chaton et veillons à ce qu’ils suivent une croissance régulière. Ils sont allaités par leur mère à volonté dès la prise du colostrum (primordiale dans la première heure) et, à partir de 4 semaines, sont initiés très progressivement à la prise de nourriture solide de qualité premium (mousse de pâté et mini-croquettes Mother and BabyCat Royal Canin® pour le 1er âge) jusqu’au sevrage complet (pâté et croquettes chatons 2ème âge).
La chatte allaitante a une nourriture spécifique et un abreuvement d’eau fraîche toujours à disposition. Des compléments alimentaires ciblés sont parfois prescrits (pâte au malt anti-boule de poil, pâte vitaminée, huile de saumon, probiotiques pour la flore intestinale, etc.). De même pour les chatons qui ne quittent pas pour autant leur mère lorsqu’ils sont dits "sevrés" ; nous ne souhaitons pas les séparer d’elle jusqu’à leur départ de la chatterie afin de leur préserver ce lien affectif et de leur donner l’occasion de téter encore un peu (tant que leur mère l’accepte). Son rôle dans l’éducation de ses chatons reste primordial et ne doit donc pas être négligé, surtout quand elle donne le bon exemple et sait modérer et corriger par elle-même le comportement de ses chatons.

Nous élevons nos chatons en famille. Ils sont habitués à vivre dans un foyer et à observer la vie du genre humain (à les "aimer" et à s’y habituer). Ils sont caressés et manipulés avec douceur dès leur naissance (méthode du handling). Ceci ne pourrait s’établir sereinement sans l’existence par ailleurs d’une relation de confiance très forte entre la chatte et son éleveur qui dans d’autres situations ne supporteraient pas que l’on approche ses petits. Nous les faisons jouer (pluming et footbaballing 😉). Nous évitons de renforcer à cette occasion des comportements qui s’avéreraient problématiques à l’âge adulte (comme de leur laisser nous mordre les doigts par exemple ou nos pieds délicats à travers le drap de notre lit 😳). Ils connaissent déjà les bruits ordinaires d’une maison (aspirateur, lave-vaisselle, machine à laver le linge, bouilloire électrique, sèche-cheveux, etc.), mais sont aussi initiés à la musique (plutôt de style classique dans notre cas puisque nous sommes par ailleurs une famille de musiciens).
De mon côté, ils aiment me tenir compagnie dans mon bureau et sont immédiatement passionnés par mon écran d’ordinateur (et surtout l’écran de veille qui fait des bulles multicolores) et tout autre objet passionnant pour un chaton curieux de tout. Contrairement à ce que je peux lire parfois dans des blogs de "spécialistes", le chat, tout comme le chaton, n’est pas particulièrement "néophobe" 😕… bien au contraire, ils adorent la nouveauté ! Quitte à s’en désintéresser après une étude particulièrement minutieuse de celle-ci 🤭… Et s’ils paraissent malgré tout relativement "routiniers", c’est parce qu’ils "se structurent" mieux ainsi dans leur environnement, se créent des repères temporels efficaces qui rythment leurs journées et qui évoluent parfois en fonction des saisons (pour les chats qui ont accès à l’extérieur) et de leurs humeurs.    

I love my kitty

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